GIUSEPPE RICCARDO LANZA,
EXPOSITION DU 4 AU 11 AVRIL
Art Research Paris - Tutte le vendite (arp-auction.com)
Giuseppe Riccardo Lanza
Artista poliedrico, attivo dagli anni '50 fino al 1986, anno della sua tragica morte.
Pittore, scultore, fotografo e grafico, ideatore di un palcoscenico-scultura nella Cava di San Valeriano nei pressi di Piossasco, nonché di una scultura alta12 metri sulla collina del medesimo paese, Lanza occupa un posto di rilievo nella cultura artistica nazionale ed internazionale di quegli anni.
Nel 1972 riceve il “Premio Mirò” di Barcellona.
Una prima fase prettamente pittorica lo vede già interessato al concetto di città.
Le sue sono città immaginate ed immaginarie, roccaforti in riva al mare, linee ambigue che separano il cielo dal mare, la terra dal mare e dal cielo.
A cavallo tra gli anni '50 e '60 le tele diventano scatole bidimensionali a cercare una sintesi sull'habitat cittadino, con una forte componente di quinta scenica.
Inizia una ricerca sui materiali: dalle sculture in legno passa al plexiglass, alle lastre a specchio che duplicano e deformano.
Il suo interesse artistico si sposta sull'uomo.
Il suo posto nella città, lo spazio che occupa, le geometrie che crea.
Il corpo come laboratorio artistico, le mani concrete ed indispensabili, la bocca crudele e strumento di tortura.
“Giuseppe Riccardo Lanza è un sognatore, ma non di estrazione romantica, bensì tecnologica (…) Lanza è un uomo pericoloso”.
(Il Resto del Carlino, 11 ottobre 1972)
GIUSEPPE RICCARDO LANZA
G.R. Lanza est né en 1933 à Piossasco, près de Turin en Italie.
Artiste polyvalent et très actif à partir des années Cinquante jusqu'au 1986, année de sa mort tragique, Lanza explore à travers différentes expressions artistiques (peinture, sculpture, photographie, graphique) le thème de la ville comme habitat humain, dans son aspect réel et métaphorique, la considérant comme un signe, une trace que l'homme laisse de lui-même dans l'environnement dans lequel il vit.
Ses premières œuvres sont principalement pictural: ambiguité des lignes, villes imaginaires, géométries superposées.
Au tournant des années Cinquante et Soixante une recherche sur les matériaux commence: les peintures deviennent des constructions en bois à deux dimensions, boîtes à la recherche d'un résumé de l'habitat urbain, avec un aspect fortement théâtral.
Ensuite, il décida d'intervenir directement sur l'environnement en concevant une sculpture sur la colline de Piossasco, ou avec la construction d'une scène-sculpture dans la carrière de S. Valeriano, ou bien avec l'intervention sculptural-théâtrale sur le récif artificial de Bordighera: travail éphémère qui sera retiré de la mer.
Son intérêt se déplace vers l'homme:
“Je ne discute pas de l'âme, ce n'est pas ma responsabilité, mais je connais les limites du corps humain que j'aime explorer dans son inexplicabilité. Je le connais et je l'ignore, je le prends et je le rejette, mais dans tous les cas je le représente”.
Le corps est notre ville, il ne nous appartient pas et il change constamment: les mains, le visage souvant recouvert d'un masque de papier d'aluminium, la bouche.
Lanza photographie des corps d'hommes et de femmes, nu, marqué par de fortes interventions graphiques, des lignes noires ou rouges qui dessinent une sorte de carte sur eux, une cicatrice que la vie imprime sur les corps.
Et il crée ensuite des bijoux, des sérigraphies, des projets d'architecture d'intérieur, la merveilleuse idée d'un hôpital-jardin.
Un artiste que dérègle les conventions de son temps et sourtout des ses lieux d'appartenance, qui le refusent, l'exilent, au point de le conduire au suicide.
Une urgence omnivore en conflit avec l'impossibilité de communication que l'artiste perçoit autour de lui, résumée sommairement par cette consideration à propos de la bouche:
“La bouche s'ouvre gigantesque sur le monde: l'esprit est sur le bout de la langue mais les dents le coupent en continu”.